Pour terminer la saison nous avons voulu, faire une sortie d'une journée à St Etienne.
Le matin, visite des ateliers des M. O. F. (Meilleurs Ouvriers de France)
4 rue Jean Itard - 42000 SAINT ETIENNE |
04.77.74.57.79 |
Pour terminer la saison nous avons voulu, faire une sortie d'une journée à St Etienne.
Le matin, visite des ateliers des M. O. F. (Meilleurs Ouvriers de France)
4 rue Jean Itard - 42000 SAINT ETIENNE |
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Aujourd’hui, nous allons vous faire un résumé de nos deux jours dans les Alpilles.
Nous sommes 21 personnes pour cette sortie.
Départ de Feurs à 6 h 30 arrivé à 10 h au château de la Barben.
Le château de la Barben, situé entre Salon de Provence et Aix en Provence, est l'un des plus beaux châteaux que possède la Région PACA.
Le célèbre peintre aixois Marius Granet, qui y fit de nombreux séjours, écrit "La Barben est le plus pittoresque et le plus ancien château de Provence".
En 1064, le territoire de La Barben appartient à l'Abbaye de Saint Victor de Marseille. Le Château appartient en 1143 à Pierre de Pontevès, Seigneur de Lambesc.
En 1387, Guillaume de Pontevès, selon Nostradamus, s’étant jeté dans le parti contre Louis II d’Anjou la terre de La Barben lui est enlevée.
Le Roi René réunit la terre au Domaine et devient propriétaire du château en 1439. Il cède le château le 18 Juin 1453 à sa fille Yolande de Lorraine qui, en 1474, l'échange avec son père contre le château de Valbonette.
Le Roi René vend le 10 Juin 1474 le Château de La Barben à Jean II de Forbin, frère de Palamède dit "Le Grand", qui joua un rôle primordial dans la réunion de la Provence et du Royaume de Louis XI.
Château fort conçu pour la défense, il fut bâti sur d’énormes rochers qui le rendent imprenable.
Au Sud, entre des tours médiévales, émerge un ravissant petit château de plaisance avec fenêtres et balcons en fer forgé d'Epoque Classique flanqué d’un superbe escalier à double révolution Henri IV. L'origine de la transformation des lieux est due à une importante révolte contre l'Edit des Elus émanant de Richelieu en 1630.
Le roi Louis XIII condamna les communautés d'Aix ayant participé à cette émeute à indemniser le Seigneur de La Barben.
Gaspard de Forbin reçut 1.500.000 livres pour restaurer son château.
Nous avons fait la visite thématique « Marius Granet et le château de la Barben »
François Marius Granet, né le 17 décembre 1775 à Aix-en-Provence où il est mort le21 novembre 1849, est un peintre et dessinateur français de style néoclassique.
François Marius Granet, né le 17 décembre 1775 à Aix-en-Provence où il est mort le 21 novembre 1849, est un peintre et dessinateur français de style néoclassique.
Visite du Château et des appartements privés peints par Marius Granet, ami inséparable d’Auguste de Forbin qui y fit de nombreux séjours dès 1798 ainsi que la Princesse Pauline Borghèse en 1807. Après un pic nique, fort agréable sous les arbres
Direction les Baux de Provence. A 15 km d'Arles par la D17 et 25 km d'Avignon par la D27. Un des sites majeurs et lieux de mémoire régionale mondialement connus. Les Baux de Provence mêle à un patrimoine médiéval et Renaissance exceptionnel, une richesse d'accueil et de culture qui en font le Phare de la Provence. Décors grandioses
Les Baux-de-Provence sont une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le village des Baux de Provence est situé au coeur des Alpilles sur un plateau rocheux à 245m. Il domine des paysages exceptionnels sur Arles, la Camargue et les Alpilles et vous offre des panoramas à vous couper le souffle. Cette immense et superbe forteresse de pierre est sans conteste un des must de la Provence !
Départ vers 18 h pour notre hôtel à Mas Blanc des Alpilles.
L'hôtel Mistral à Mas Blanc des Alpilles. se trouve, près des Baux de Provence et de Saint-Rémy-de-Provence. Après avoir posé nos valises.
Dîner au restaurant « La Marmite Provençale » à Saint-Etienne Du Grès. Tel : 04.90.49.01.27
Un restaurant soigné, confortable, salle avec nappage et tableaux contemporains, une paisible terrasse ombragée par le feuillage de muriers-platane. Un rapport qualité prix, très bien. Bonne table. A conseiller
Le lendemain matin après une bonne nuit de sommeil, et pti dèj, visite du Monastère Saint Paul de Mausole
Le Monastère Saint Paul de Mausole Véritable chef d'oeuvre de l'art roman provençal, le monastère de Saint Paul, construit dans le voisinage de la cité gallo-romaine Glanum, doit son nom de "Mausole" à la proximité du mausolée des "Julii" ; il apparaît dans le paysage grâce à son beau clocher roman à deux étages de plan carré coiffé d'un toit pyramidal.
Edifié au XIème et XIIème siècles à l'emplacement d'une première église, aux abords d'une source déjà fort fréquentée par les romains, le monastère est un superbe exemple d'architecture romane.
Le monastère est en ce sens célèbre pour avoir accueilli pendant une année Vincent Van Gogh, après qu'il se soit coupé l'oreille...
On peut visiter une reconstitution de la chambre qu'il occupait et admirer depuis la fenêtre les champs de blé, comme il aimait tant le faire. Pendant son séjour au monastère Saint Paul, il réalisa un grand nombre de toiles parmi les plus célèbres... Renseignements : 04 90 92 77 00
Vincent Van Gogh est fasciné par la qualité de lumière et l'ardente beauté des paysages qu'il découvre à Saint-Rémy, très inspiré, heureux et soulagé de retrouver une ambiance sereine et compréhensive auprès des religieuses et du personnel soignant qui l'accueillent, il réalise 143 peintures à l'huile et plus de 100 dessins en l'espace de 53 semaines
Vincent Van Gogh arrive le 8 mai 1889 à Saint-Rémy de Provence, en provenance d’Arles, pour être «interné», à sa demande, à l’Asile Saint-Paul de Mausole.
Fasciné par la qualité de la lumière et l’ardente beauté des paysages qu’il découvre à Saint-Rémy.
Très inspiré, heureux et soulagé de trouver enfin une ambiance sereine et compréhensive auprès des religieuses et du personnel qui l’accueillent, il réalise près de 150 peintures et de nombreux dessins en l’espace d’un an (Les iris, La méridienne, La nuit étoilé, Autoportrait…).
Cette période saint-rémoise est considérée comme majeure dans l’oeuvre de Vincent Van Gogh.
Il quittera Saint-Rémy, le 16 mai 1890, pour Auvers sur Oise où il disparaîtra, un peu plus de deux mois plus tard, le 29 juillet 1890.
Déjeuner au restaurant « Au Restaurant L'Estagnol » une belle table, au calme, en plein coeur de Saint Rémy de Provence. Au fond d'une grande cour, le restaurant s'est installé dans une ancienne orangerie, baignée de soleil, qui ouvre sur une vaste « terrasse-jardin », royaume des oiseaux et des écureuils
Contact: Tel : 04 90 92 05 95 Fax : 04 90 92 28 20 Mail : fabricemeynadier@wanadoo.
Après un déjeuner de bonne qualité, visite libre de St Rémy de Provence.
St Rémy de Provence, Situé en plein coeur des Alpilles, Saint Rémy fait parti des must de la Provence. Ses vallons verdoyants et subtilement parfumés, ses belles demeures restaurées avec goût et ses ruelles anciennes pleines de charme ont fait son succès...
Saint Rémy de Provence, ville d'histoire, est bâtie sur l'un des sites archéologique le plus ancien d'Europe. Les vestiges du Comptoir de Glanum fondé au III° siècle avant JC, puis remanié par les romains sous Jules César.
Difficile de trouver mieux : le village blotti derrière son boulevard circulaire qui suit la trace des anciens remparts, les ruelles secrètes, bien refaites, les maisons anciennes, les balcons cachés, les boutiques de peintres, est un très beau village.
Nostradamus à Saint Rémy de Provence
Michel de Nostredame plus connu sous le nom de Nostradamus était un médecin de la Renaissance, pratiquant l’astrologie comme tous ses confrères du XVIe siècle. Il est né le 14 décembre 1503, vers midi, à Saint-Rémy-de-Provence. Souffrant d’épilepsie psychique, de la goutte et d’insuffisance cardiaque, il mourut le 2 juillet 1566 à Salon-de-Provence d’un œdème cardio-pulmonaire.
Photographie de la maison natale de Nostradamus, situé rue du Viguier, à Saint-Rémy-de Provence
Cette rue, dite rue des Bàrri (ou des Remparts) au XVIIIe siècle, devenue plus tard rue de l'Hôpital, est aujourd'hui appelée rue Hoche. C'est effectivement dans cette demeure appartenant à Jean de Saint-Rémy,
que naîtra son arrière-petit-fils, Michel.
Visite de quelques galeries, et des vieux quartiers. Après ces deux journées bien remplis, nous devons penser au retour au environ de 17h.
Très bons souvenirs et excellente ambiance.
Départ de Balbigny à 10 h, nous sommes un petit groupe de dix personnes, car plusieurs adhérentes sont malades ou ont d’autres occupations.
Ambierle se situe à 18 km de Roanne, dans le nord du département de la Loire, la commune doit sa renommée à une abbaye bénédictine fondée au haut moyen âge.
Situé à 419 mètres d'altitude et voisin des communes de Renaison et de Saint-Haon-le-Vieux, 1813 habitants résident dans la commune d'Ambierle sur une superficie de 3076 hectares.
Arrivés à 11 h,nous sommes accueillis par Mme Blanche de Préville, Guide Conférencière.
D'abord l’abbaye fondée par Clovis au 6ème siècle, puis prieuré d'hommes de Cluny en 938, le monument est remanié et transformé en église d'esthétique gothique flamboyante au 15ème siècle.
La tradition voudrait que ce soit Clotilde, veuve de Clovis, dont la dévotion envers saint Martin est reconnue, qui fut en 505 à l’origine de la fondation de l’Abbaye.
Première mention de l’Abbaye d’Ambierle en 902, dans une chartre de Louis VI, fils du roi Burgon de Boson, qui parle de l’église St Martin.
Première mention de l’Abbaye d’Ambierle en 902, dans une chartre de Louis VI, fils du roi Burgon de Boson, qui parle de l’église St Martin.
Antoine de Balzac d’Entragues, évêque de Die et de Valence, sera le prieur d’Ambierle entre 1435 et 1491, et Jean-Baptiste François de la Rochefoucauld de Magnac le sera de 1753 à 1789. Le prieuré d’Ambierle dépendra ainsi de l’abbaye de Cluny durant plus de 850 ans.
Autrefois, des reliques de saint Martin y étaient conservées, ce qui laisse supposer la présence d’une crypte.
Nous commençons notre visite par la Chapelle prieurale, absorbée par l’Ordre de Cluny au X e siècle, réduit en prieuré en 1101, cet établissement a subi au cours des siècles des destructions et des restaurations.
A la fin de la guerre de Cent Ans, un incendie détruit une grande partie du prieuré et de l'église. Le prieur Antoine de Balzac d'Entragues fait reconstruire l'église dans le style gothique flamboyant. Certains éléments de l'église du 11ème siècle ont été repris dans l'église actuelle.
Extérieurement, l’édifice se signale par sa toiture de tuiles vernissées à la mode bourguignonne. Le petit campanile à la croisée du transept a été ajouté au début du XIX e siècle.
La porte nord surmontée d’un blason aux armes de Jean de la Grange, cardinal d’Amiens, originaire de Pierrefitte proche d’Ambierle. A l’intérieur nous admirons l’élancement accentué par l’étroitesse de la nef.
La plupart des clefs pendantes et les chapiteaux au décor floral portent l’écusson du prieur de l’époque, Antoine de Balzac d’Entragues, qui fut évêque de Die et de Valence.
Les vitraux du XV ème siècle représentent, entre autres, les saints- patrons des paroisses voisines.
Nous admirons surtout le Retable de la Passion, qui est d’une grande beauté.
Il a été offert par Michel de Chaugy, dans son testament de 1476, le donateur demande que le retable soit à Ambierle.
Mme Blanche de Préville, excellente conférencière, nous explique en détail toute l’histoire et la composition du retable.
La partie centrale de ce polyptyque, subdivisée en trois compartiments, retrace la passion du Christ, l’œuvre a été réalisé en 1466, en raison des analogies de style, certains historiens d’art ont attribué ces peintures à Rogier van der Weyden (mort à Bruxelles en 1464).
Martin de Bretennières, conseiller du duc Philippe le Bon, auraient eu recours au même artiste.
Les églises et les légendes Saint-Martin sont trop disséminées dans cette région pour nous permettre de reconstituer un itinéraire;
On remarque qu’elles s’échelonnent le long des vallées de la Loire et du Gier : il en existe à Cordelle, à Nervieux, à Cleppé, à Saint-Just, à Feurs, à Cuzieu…
Paroisses, chapelles, pierres, fontaines Saint-Martin, empreintes de ses pas ou des pas de son cheval se trouvent souvent proches d’antiquités romaines, ou même préhistoriques: preuve certaine que ces lieux étaient des centres de population et de paganisme où devaient venir prêcher les premiers chrétiens.
Les 22 stalles basses, fin du XVe siècle, présentent une iconographie très riche; elles sont en chêne. Malheureusement vers 1812 on supprima les hauts dorsaux et les dais qui surmontaient les sièges
A midi, nous avons déjeuné à « l’Atelier des saveurs », qui se situe, rue de l’église, ce mélange des goûts et de saveurs étaient excellents.
L'Atelier des Saveurs : restaurant - Ambierle www.atelier-des-saveurs.com - 04 77 65 92 48
Début d’après midi, rendez vous au Musée Alice Taverne, avec Mme Blanche de Préville.
Alice Taverne, née à Balbigny le 23 mars 1904.
Le musée Alice Taverne porte le nom de sa créatrice a été ouvert au public en 1951.
Cette réalisation, connue alors sous le nom de musée Forézien, témoignait du travail acharné et solitaire d’une femme dont les premières enquêtes remontaient aux années trente.
Imprégnée des coutumes villageoises observées pendant son enfance,
Alice Taverne (1904 – 1969) s’est attachée à rendre l’atmosphère des intérieurs d’autrefois avec le soucis du détail, et parfois de la note pittoresque.
Alice Taverne
La maison de maître du XVIII e siècle, qui abrite les collections contribue aussi beaucoup à donner aux reconstitutions les caractères d’authenticité et d’intimité d’une véritable demeure.
Le foyer central de la salle paysanne, l’école d’antan, l’épicerie de village, le recoin mystérieux du rebouteux et son eau de vie de vipère, les souvenirs des fêtes profanes ou religieuses, autant de facettes qui reflètent l’âge d’or des campagnes entre 1840 et 1940.
Au second étage des expositions temporaires à thème sont présentées en saison.
Fin de notre visite vers 17 h, nous remercions notre guide et conférencière Mme Blanche de Préville. Nous terminons la visite d'Ambierle par le tour du village. Nous avons passé une agréable journée, malgrès le froid.
Le Village du Livre d'Ambierle, village.du.livre@neuf.fr